Des erreurs commises dans l’état civil
Les erreurs commises dans les actes d’état civil ne sont pas rares, parfois des erreurs dans les transcriptions des noms ou des prénoms, ou bien dans les jours, ou bien des fautes dans les noms de lieux ou les noms propres.
On peut se régaler de ces coquilles qui font aussi l’originalité de ces recherches, mais qui peuvent aussi parfois les compliquer. Évidemment l’écriture y est aussi pour quelque chose. Car jusqu’au début de l’état civil, les actes de naissance, mariage et décès étaient rédigés par les curés, et leur écriture (souvent le seul du village qui savait écrire) ressemble à l’écriture de nos médecins sur les ordonnances.
De plus celui en charge d’écrire les actes, le maire, l’adjoint (le scribe ou le rédacteur de l’acte) écrivait comme cela lui paraissait le plus juste, mais les noms de famille étaient transcrits souvent sans que l’intéressé ne puisses vérifier, car ne savant très souvent ni lire ou écrire ! Un L ou deux ? Un T ou deux ? Un H ou pas ? etc.
Alors on a pu ainsi voir des noms se déformer au fil du temps et des actes comme :
Le Fevre, Lefaivre, lefebvre, lefrebe, etc..
Pasclain, pasquelin, paquelin , paclin, etc..
Une erreur dans les années bissextiles
Un de mes aieux est né le 29 février 1874 comme on peut le voir sur son acte de naissance : « L’an mil huit cent soixante quatorze le vingt neuf février à midi par devant nous …/… un enfant de sexe masculin né aujourd’hui à trois heures du matin en son domicile …/… etc.. »
Or 1874 n’est pas une année bissextile, 1872 et 1876 l’étaient, mais pas 1874, donc pas de 29 février ! Et bien tous les actes officiels conserveront tout de même cette date, acte de mariage, etc.
Même le livret militaire sera rempli avec ces informations !